nterrogé sur les conséquences de la disparition de la publicité sur France Télévisions annoncée par le président de la République, François Bayrou a dénoncé, samedi sur le plateau de France 3 Aquitaine à Bordeaux, "une tentative de prise de contrôle de l'ensemble des medias par des groupes financiers qui sont les amis intimes de Nicolas Sarkozy", dans "une espèce d'opération Berlusconi à la française".
François Bayrou a par ailleurs estimé que les "petites tensions" qui apparaissaient dans "deux ou trois" villes à l'occasion des élections municipales étaient "absolument naturelles". Le président du Mouvement démocrate a attribué ces "petites tensions" à l'afflux "de dizaines de milliers de nouveaux militants" dans "une formation qui avait ses habitudes" où "ceux qui arrivent comprennent que ceux qui étaient déjà là ne sont pas à jeter par la fenêtre" et "ceux qui étaient déjà là considèrent que l'apport de nouveaux militants est une chance (...) Tout ça est absolument naturel".
Également interrogé sur la situation à Pau où il est candidat, François Bayrou a qualifié d'"immense pantalonnade" le feuilleton qui a abouti cette semaine à l'investiture par l'UMP du maire socialiste sortant, Yves Urieta, qui a "négocié en sous-main" avec le parti présidentiel "en jurant la main sur le coeur qu'il n'en était rien". Lui reprochant de "se moquer des électeurs", il a estimé qu'"un maire, c'est quelqu'un en qui on doit avoir confiance, qui vous dit la vérité" et que "le mariage de la carpe et du lapin ne donne jamais de bons produits".
Extrait du Site du Mouvement Démocrate